Christoff Corten a réalisé un rêve la saison dernière lors de l’épreuve phare du championnat Belcar Endurance, les 24 Heures de Zolder 2017. Le pilote originaire du Brabant y avait remporté la victoire dans la course d’endurance la plus exigeante, au volant de la Norma M20 FC de Scuderia Monza by DVB RACING, en compagnie de l’ancien pilote d’essais de Formule 1 Jeffrey Van Hooydonk, le jeune pilote Gilles Magnus et les frères Hans et Frank Thiers. Corten souhaitait répéter cet exploit et jusqu’à mi-course l’épreuve s’annonçait prometteuse. Malheureusement, un problème moteur sur la Norma M20 FC de Scuderia Monza by DVB RACING s’est traduit en un résultat insatisfaisant qui ne comble pas les ambitions mises en avant par l’équipe.

Ce qui est clair, c’est que la course des 24 Heures de Zolder est une course très exigeante. Les pilotes et les bolides y sont soumis à rude épreuve. Un bon résultat ne dépend surtout pas uniquement de la vitesse. Christoff Corten connait la course et vu la victoire de l’année précédente, le team identique point de vue bolide et équipiers, une nouvelle victoire n’était pas du tout improbable.

Christoff Corten: « Nous avons roulé en fonction de la course durant les essais libres et les qualifications. Nous nous sommes qualifiés en troisième position avec une voiture qui était réglée en configuration Endurance. Personne dans l’équipe n’était à la recherche de la vitesse de pointe, nous savions exactement quelle stratégie nous allions suivre. »

Le prototype rouge a pris un bon départ et se trouvait en tête après une heure et demie de course. Durant plus de 300 tours, le bolide de la marque française fonctionnait comme une horloge suisse. A la mi-course, l’avance sur les poursuivants se chiffrait même à plus de 10 tours. Mais tout le monde connait le proverbe de la peau de l’ours…

Christoff Corten: « Au petit matin, des problèmes moteur se sont manifestés. Le joint de culasse a cédé, ce qui résulte en fin de compte en casse moteur. Afin d’éviter le pire, nous avons décidé de rouler uniquement les tours nécessaires afin d’être repris au classement final. La décision de garder le bolide au stand et de terminer la course a évidemment été prise par l’équipe en fonction du championnat. Bien sûr, je suis extrêmement déçu, mais cette déception se manifeste au terme d’une course parfaite, avec une équipe fantastique et des superbes équipiers. Je ne peux donc avoir trop de regrets, seul notre classement final peut conduire à la frustration et l'amertume d'un résultat final décevant. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à l’obtention de la première place après six et douze heures de course, ce qui a permis à l’équipe d’engranger de précieux points au classement pour le championnat. »